Le premeir policier mort en service

En 1804 tombait officiellement le premier policier français en service : plus d'infos sur le lien ci joint :
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Je m'interroge cher L.M. de Creusot
Ne serait-ce pas plutôt le 1er policier DE LA Préfecture de POLICE de PARIS, mort en service ?
Auparavant , tant sous l'Ancien Régime (Le Lieutenant-Général de Police de Paris et ses Exempts), que sous la Révolution et la République (Garde Nationale, commissaires de Police...), il dut bien y avoir des victimes dans les rangs des forces de l'Ordre, surtout en période "agitée"...
Bien à vous,

L ' auteur de cet article est un lieutenant de police qui a fait un sujet d'études sur les policiers mort en service en se basant sur les archives officiel du minitére de l 'Intérieur.

Et oui, il ne faut jamais être affirmatif. L'histoire demande toujours une certaine humilité. Tout simplement parce que les sources sont multiples et que tout dépend de la méthodologie de chacun. Il est dificile de prétendre à l'exhaustivité. Je ne doute pas que les travaux de ce lieutenant soient sérieux, mais il n'existe pas à proprement parler d'archives officielles du Ministère de l'Intérieur. Elles sont versées aux AN, la PP en détient certaines. Et on en trouve aux AD, aux AM, etc et parfois dans des séries qui n'ont aucun rapport avec le Ministère de la Police Générale de l'époque.
Nous n'allons pas faire une concurrence des victimes. Mais, en l'an 9, à Lyon, l'inspecteur de police NICOLET, en service, a été sabré par des militaires. 3 condamnations à mort par contumace. Sa veuve et son fils ont touché une pension et une prise en charge.
Et je ne prétend pas qu'il s'agisse du premier en France. Jusqu'à présent dans mes travaux de thèse, je n'en ai pas rencontré d'autres depuis l'an 8.
Cordialement Michel

Tu aurais plus de renseignements sur la mort de cet inspecteur ?

Il est intervenu pour faire cesser une altercation entre la tenancière d'une maison publique et les filles et plusieurs militaires qui les molestaient. Les militaires se sont rebellés contre l'inspecteur et l'un d'eux l'a transpercé de son sabre. tombé raide mort.

c'est sûr faut pas emmerder un hussard !

Waouh, c'étaient des pousse-cailloux de la ligne.

Chers michel et cuillère de bois,
cette histoire démontre au moins que le sabre-briquet des "pousse-cailloux" pouvait être léthal... Ce que nombre de cavaliers contestent !

Quand vous ne vous en servez pas pour couper du bois ou planter les sardines de tentes, c'est sûr le briquet peut être une arme !

Mais qui pouvait douter qu'un sabre briquet n'était qu'un ouvre-boite. Je reconnais bien dans cette affirmation le dédain affiché du cavalier pour le fantassin, qui usait de sa position supérieure pour narguer le pôvre pousse-caillou, qui lui n'avait que 2 pattes. C'est toujours d'actualité, quoique dans l'Armée actuelles pour différencier cavaliers et fantassins, dur dur. Nous avons même des cavaliers parachutises, plongeurs, mais on rève. La relève est prise dans certains corps et métiers par le motard qui s'apparente au cavalier. Nous sommes loin du sabre. Mais le fantassin n'en était que plus méritoire car son sabre était plus court, mais il ne trainait pas par terre.
Je sens que l'on va rigoler :achtung: :panh: