Sans-Culottes

voici des gouaches de Lesueur, conservées au Musée Carnavalet, iconographie unique sur les Révolutionnaires, car elles ont été faite sur le moment

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Bonjour,

Ces gouaches c'est du très bon. Merci de nous les avoir montrées.

Bonjour à tous ,
Très interessantes ces gravures .Personnellement ,c'est une période que je n'aurais pas aimer vivre .

Un grand merci !!!!
PETIT-JEAN

Citation :

Personnellement ,c'est une période que je n'aurais pas aimer vivre .

Pourquoi....royalise? girondin? fédéralise ?

balancé le voisin était monnaie courante;)
mais quelle periode quand meme !!!

efectivement, malgré les travaux universitaires, historiques, les documents d'archives et les objets je pense aussi qu'il s'agissait d'une sacré période dont nous avons malgré tout une peu de "ressenti" quant à l'ambiance.
Pour François Furet, la Révolution s'arrête après 1945, avec Vichy comme un dernier soubresaut de la Réaction Royaliste et l'établissement durable de la République.
Je pense que la Révolution, cela devait psychologiquement un peu donner les mêmes impressions que pour les personnes qui ont vécus la Seconde Guerre.

Bonjour tous le monde ,
Pour répondre à "Courtebotte " ,non,non, je ne suis ni royaliste ni girondin,ni fédéralise ,mais c'est tous simplement que je pense que cette période à du etre sans pitié ,et "PONSOT "et "CAVALIER JACOBIN " ont parfaitement bien ressentit ce que j'ai voulu dire .
Bien cordialement à tous ,
PETIT-JEAN

P.S. Désolé,je n'ai pas pu répondre plus rapidement ,pour raison professionnelle.

Voici une assiette très explicte conservée au Musée Carnavalet

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Il y en a de similaires sur Ebay si ça vous intéresse...

effectivement on peut trouver des copies assez facilement. J'en avait trouvé une il y a quelques temps (de copie), je m'en servais sur des bivouacs plus révolutionnaires.

C'est vrai que les officiers soupent dans la porcelaine, alors que la brave bougre de sans culotte doit se contenter de sa pauvre écuelle
S & F

Citation :

C'est vrai que les officiers soupent dans la porcelaine, alors que la brave bougre de sans culotte doit se contenter de sa pauvre écuelle

C'est bien que trop vrai hélas et pour transporter toute cette porcelaine et cette argenterie il n'en faut pas trop d'un cheval de bât et d'une fidèle ordonnance.

Voici un bel exemple de cuillière patriotique pour les braves troupiers (toujours vue au musée Carnavalet)


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cela n'est pas flagrant sur la photo mais les manches sont gravés : Vivre libre ou mourrir.

Ah ! voilà un ustensile plus démocratique, foutre Dieu !!!
S & F

Bonjour

Relisant l'ouvrage sur la Garde Nationale de G. Carrot, il est mentionné: Sans-culotte = citoyen passif.

Qui sont donc ces sans-culottes ? De quelles catégorie socio-professionnelles sont-ils constitués (ouvriers, ....). Quelles sont les couches sociales basses qui en sont exclues (indigents, ...) ?

Merci

Stéphane

Le sans-culotte est avant tout un nom politique utilisé dès 1792.
De fait, le sans-culotte est généralement plus issu des milieux populaires, comme l'artisanat, que les jacobins ou les feuillants, plus bourgeois.
Effectivement, le sans-culotte peut être dans un premier temps un homme qui ne paye pas l'impôt, donc est citoyen passif, donc ne peut pas être garde nationale, mais avec la généralisation du terme à un ensemble d'hommes qui partagent une idée politique, on va retrouver des bourgeois et des types qui payent les impôts, en 1793 et l'an II, qui seront dits sasn-culottes.

la version 2009 ok je suis déjà sorti
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bravo c'est fin

Citation :

Les idées que les sans-culottes professent à Bourg ou à Belley en l’an II mélangent l'idéologie sociale et économique, que l'on trouve dans le père Duchesne dans la sans-culotterie parisienne mais aussi dans le fédéralisme jacobin méridional, et les conséquences des événements survenus dans le département depuis septembre 1793 car pour les militants sans-culottes de Bourg, Paris est le point d’impulsion de l’esprit révolutionnaire. Le fait que “ Paris bien loin d’atténuer le patriotisme, ne fait que le fortifier ” est une idée largement répandue dans l'Ain de l'an II. A Belley, si l'idéologie est similaire, elle est le fruit d’une réflexion plus personnelle des leaders du mouvement sans-culotte et est moins influencée par le mouvement sectionnaire parisien. Cette idéologie de l'an II est caractéristique du militantisme ultrarévolutionnaire que l'Ain connaît entre 1793 et l'an III. Elle se confronte à celle d'autres patriotes, plus modérés, comme les fédéralistes et les thermidoriens, moins développées. L'idéologie des sans-culottes tourne autour de plusieurs thèmes, puisés dans plusieurs origines et adaptés au département ; politique, social et économique. Ces thèmes sont largement abordés lors des séances des sociétés populaires, des délibérations des comités de surveillance et des différentes réunions publiques. Ils s’axent autour de la définition de leurs adversaires politiques, sociaux et culturels, de l’idée qu’ils se font de leur place sur l’échiquier politique départemental et national, des soutiens et des appuis sur lesquels ils peuvent compter et enfin sur les moyens qu’ils emploient pour parvenir à leurs fins.

Extrait de Sous le Bonnet Rouge, la thèse de vostre serviteur

Dans l'Ain les sans-culottes et les militants révolutionnaires sont presque aussi nombreux qu'à Paris, à savoir environ 5 000 personnes.
Toutefois, le sans-culotte n'est pas forcément un terroriste et peu devenir un thermidorien.
Avec les sans-culottes, c'est la première fois en France qu'un groupe sociale ne correspond plus forcément à une catégorie professionnelle mais à une idéologie politisée qui peut regrouper des hommes de différentes couches sociales. De plus en l'an II, le distingo de citoyen actif et passif disparait avec le suffrage universel.