Marulaz considère l'uniformologie de son régiment comme sa chasse gardée. Si c'est lui qui choisi la qualité des tissus, il donne aussi les ordres de fabrication : le 13 pluviôse an VII, le colonel Marulaz autorise ses officiers à se faire confectionner des dolmans et pelisses fantaisies, qu’ils porteront en dehors des parades. De même, les sous officiers ont le droit de porter le frac à condition qu’ils arborent la contre-épaulette. Pour faire ses fabrications, Marulaz demande au tailleur régimentaire de choisir « trois de ses meilleurs ouvriers, qu’il fera mettre dans une chambre séparée, pour faire les ouvrages des officiers et des différents individus du régiment » . C’est encore le colonel qui peut mettre en place les ateliers de confection. Au 8e régiment de hussards, l’atelier de confection est mis en place par le colonel Marulaz : un atelier du haut pour les dolmans, pelisses d’officiers et ouvrages des hommes du régiment et un atelier du bas uniquement dédié aux pantalons d’écurie. En effet, 200 d’entres eux doivent être livrés par semaine. Pour être certain du bon fonctionnement de son atelier, il fait mettre un sous officier en planton de 6h 30 à 12h puis de 13h à 22h, sous le contrôle inopiné du capitaine d’habillement.