| 4e hussards - 4e gardes d'honneur, armée des Alpes Histoire et reconstitution historique 1789-1815 |
| | si nous chantions | |
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+14dups m'sieur l'maire gendarme hubert Le Comte de St.Mart L'Aly Marc La Bréole ROUFLACMAN ponsot Capitaine Fleury Cavalier Jacobin L.M. de Creusot cuillère de bois De Crac Armance 18 participants | |
Auteur | Message |
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cavalier Invité
| Sujet: Re: si nous chantions Lun 18 Sep - 5:18 | |
| lorsque l'on chante on danse : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| | | ponsot Comité de surveillance
Nombre de messages : 906 Age : 44 Localisation : BOURGOGNE Date d'inscription : 26/07/2006
reconstitution régiment: 8eme Hussard grade: hussard
| Sujet: Re: si nous chantions Mer 20 Sep - 13:49 | |
| Il y a dans un vieux film appelé l'agonie des aigles ( un de mes preférés malgré son age 1938) une chanson qui pourrait bien etre du premier empire je vous mettrai les paroles si vous le voulez elle est grivoise mais bien rigolote à bientot VIVE L'EMPEREUR | |
| | | ponsot Comité de surveillance
Nombre de messages : 906 Age : 44 Localisation : BOURGOGNE Date d'inscription : 26/07/2006
reconstitution régiment: 8eme Hussard grade: hussard
| Sujet: j'ai trouvé celle ci pour vous Dim 24 Sep - 2:04 | |
| Le hussard au quartier (bis)
N'a pas besoin de marchepied,
pour engueuler son brigadier...
Ah ! La belle vi' que l'on mène
Dans les hussards (bis)
Le hussard, au manèg' (bis)
Malgré la basan' qui l' protèg'
Us’ plus vit' son dos que son sièg'
Ah ! la belle vi' que l'on mène...
Le hussard, à l'osto (bis)
Respirant l'parfum de gog'no,
Croit vaguement sentir l'eau d' Botot
Ah ! La belle vi' que l'on mène...
Le hussard, à la guerr' (bis)
Défend fièrement sa bannièr'
Sans jamais tourner le derrière
Ah ! La belle vi' que l'on mène...
Le hussard, au plumard (bis)
Rév' qu'il devient porte-étendard
Et s'réveille en t'nant son tranch'lard
Ah ! La belle vi' que l'on mène...
Le hussard, en balad' (bis)
Des bell's fill's reluque' l'esplanad'
Et sent son cœur en marmelad'...
Ah ! La belle vi'que l'on mène...
Le hussard, en congé (bis)
S'content' de bien boire et manger
Et ne demand' qu'à rengager
Ah ! La belle vi' que l'on mène...
Le hussard, à la mess' (bis)
S'assied derrière une comtesse
Pour s'assurer de sa noblesse....
Ah ! La belle vi' que l'on mène...
Le hussard, en amour (bis)
Va de l'avant comme un tambour
Jamais on n' l'a vu rester court
Ah ! La belle vi' que l'on mène...
Le hussard, au cercueil (bis)
Même après qu'il a tourné l’œil
S'écrie encore avec orgueil
Ah ! La belle vi' que l'on mène
Dans les hussards (bis) | |
| | | ponsot Comité de surveillance
Nombre de messages : 906 Age : 44 Localisation : BOURGOGNE Date d'inscription : 26/07/2006
reconstitution régiment: 8eme Hussard grade: hussard
| Sujet: Re: si nous chantions Dim 24 Sep - 2:12 | |
| et une autre celle de l'agonie des aigles. La cantiniére :
Pam pam pam pam pompam pompammm
La cantiniére a deux tetons palinpalin papair la cantiniére a deux tetons qui sont jolies fermes et ronds qui sont jolies fermes et ronds mais ce qui nuit à leurs grandeurs Quel Malheur c'est qu'ils ne sont pas de la meme grosseur Quelle horreur Il y en a un qui est tt menu tout menu L'autre aussi gros que la cantiniére z'avait bien entendu a un teton si gros qu'on peut s'assoir dessus | |
| | | cavalier Invité
| Sujet: Re: si nous chantions Mar 3 Oct - 8:23 | |
| voici encore une belle chanson, encore tirée de ce magnifique recueil de chansons : Romance de Bastien et de Bastienne
air : dans ma cabane obscur
PLus matin que l'aurore dans nos vallons j'étois ; bien après l'soir encore, dans nos vallons j'restois ; le travail & la peine, tout ça n'me faisoit rien : hélas ! c'est que bastienne étoit avec Bastien.
Drès que le jour se lève, je voudrois qu'il fût soir, et drès que l'jour s'acheve, au matin j'voudrois m'voir. d'où vient c'que tout m'chagreine, et que j'nons l'coeur à rien ? Hélas ! c'est que Bastienne n'voit plus son cher Bastien.
L'changement de c'volage devroit bien m'dégager ; mais j'n'en ons pas l'courage, et je n'fais qu'm'affliger. d'un ingrat quan on s'vange, c'est se dédommager : mais, hélas ! Bastien change, et je n'saurois changer. |
| | | Armance crâne
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: Re: si nous chantions Jeu 5 Oct - 3:04 | |
| Le départ du conscrit (1810)
Je suis un pauvre conscrit De l'an mil huit cent dix Faut quitter le Languedoc Avec le sac sur le dos.
Le Maire et aussi le Préfet N'en sont deux jolis cadets Ils nous font tirer au sort Pour nous conduire à la mort.
Adieu donc chers parents N'oubliez pas votre enfant Écrivez lui de temps en temps Pour lui envoyer de l'argent.
Adieu donc chères beautés Dont nos coeurs sont enchantés Ne pleurez point notre départ Nous reviendrons tôt'z ou tard.
Adieu donc mon tendre coeur Vous consolerez ma soeur Vous y direz que Fanfan Il est mort z'en combattant.
Qui qu'a fait cette chanson N'en sont trois jolis garçons Ils étions faiseux de bas Et à c't'heure ils sont soldats | |
| | | Capitaine Fleury Exilé
Nombre de messages : 1608 Localisation : Toulouse Date d'inscription : 01/03/2006
reconstitution régiment: grade:
| Sujet: Re: si nous chantions Jeu 5 Oct - 3:16 | |
| Super une chanson pour un gars du sud comme moi !
une petite question : Comment interpréter ces chansons ou plutôt sur quel air ? | |
| | | Armance crâne
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: Re: si nous chantions Jeu 5 Oct - 8:57 | |
| - Capitaine Fleury a écrit:
une petite question : Comment interpréter ces chansons ou plutôt sur quel air ? Tout dépend si la chanson est rentrée dans le répertoire traditionnel ou non. Si oui, généralement par le biais de la tradition orale, une musique y est toujours associée, bien souvent un air connu que l'on retrouve dans plusieurs chansons. C'est souvent le cas pour les chansons d'anonymes, de soldats, de matelots, etc...en bref des chansons composées par des personnes n'étant pas forcément des gens savant écrire ou ayant un rapport étroit avec l'écrit à l'opposé des compositeurs quasi exclusifs (comme Debraux, Beranger, etc) ou des personnes lettrées qui sont parvenues à faire quelques "tubes" y compris en leur temps (pas la peine de citer d'exemple, si ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]) Dans le cas du "départ du conscrit", je sais que Guy Béart dans un disque traitant des vieilles chansons de France (je crois que le titre du disque c'est "vive la rose") l'interprète sous le titre suivant : "Le conscrit du Languedoc". J'ai entendu dire qu'une version identique pour le Nord de la France avait été faite également mais là...je ne la connais pas. Vous souhaiteriez la partition ? si oui, je peux peut-être vous trouver ça. J'ai bien dit "peut-être" (et avec un peu de chance). | |
| | | ROUFLACMAN Exilé
Nombre de messages : 407 Localisation : Toulouse Date d'inscription : 02/03/2006
| Sujet: Re: si nous chantions Jeu 5 Oct - 9:13 | |
| Maintenant je sais quel disque offrir à Denis pour Noêl | |
| | | ponsot Comité de surveillance
Nombre de messages : 906 Age : 44 Localisation : BOURGOGNE Date d'inscription : 26/07/2006
reconstitution régiment: 8eme Hussard grade: hussard
| Sujet: Re: si nous chantions Jeu 5 Oct - 14:35 | |
| faut pas oublier Fanchon écrit par Lasalle le soir de MARENGO mais celle là c'est la plus connue | |
| | | Armance crâne
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: Re: si nous chantions Sam 7 Oct - 0:27 | |
| Pour toute occasion (et pas seulement Noël ) pour ceux qui aiment le genre : Dans la collection "Anthologie de la chanson française" Soldats, conscrits et déserteurs 20 chansons sur les militaires de toutes les époques. Existe en CD. Et une préférence personnelle pour : Chansons et complaintes de soldats Lionel ROCHEMAN Mais il faut chercher sur le marché de l'occasion des vinyles, il n'y pas eu je pense de réédition depuis...depuis...bref On doit pouvoir le trouver en médiathèque. Sur ce disque, il y a une chanson issue du parimoine traditionnel de l'Anjou "La tempête" qui est très belle et pleine d'émotion. Dans les deux disques, le conscrit du Languedoc ( ou encore appelé le conscrit de 1810) s'y trouve. | |
| | | Marc La Bréole hussard gentilhomme
Nombre de messages : 330 Age : 44 Localisation : Colmar, Alsace Date d'inscription : 03/10/2006
reconstitution régiment: 3rd (East Kent) Regiment of Foot (The Buffs); 1er Régiment d'Infanterie de Ligne; ASCE grade: Private; Fusilier; Colporteur
| Sujet: Re: si nous chantions Dim 8 Oct - 23:53 | |
| - Citation :
- faut pas oublier Fanchon écrit par Lasalle le soir de MARENGO
mais celle là c'est la plus connue Attention quand même car la vérsion de Fanchon que nous trouvons partout sur les sorties napoléoniennes est une vérsion moderne du chant "Elle aime à rire, elle aime à boire". La vérsion impèriale est plus chantée comme un chant d'opéra (comme toutes les chansons à cette époque) qu'un chant de paillard que nous retrouvons sur les camps reconstitués. Pour ce qui est de la légend de Marengo, j'y doute un peu...Tout comme le boeuf. Sinon, je peux plutôt conseiller: - Au Bout d'Une Campagne - Je Suis Un Bon Soldat - Voulez-Vous Suivre Un Bon Conseille? - Malgré La Bataille (attention...également une vérsion moderne qui circule) - Au Sein De Sa Famille (Le Hit napoléonien de l'époque) | |
| | | cavalier Invité
| Sujet: Re: si nous chantions Lun 9 Oct - 2:10 | |
| A Marengo c'est pas du boeuf mais du poulet !!!! pour ce qui est de Lasalle, ce n'est pas légendre mais bien noté dans sa biographie. |
| | | ponsot Comité de surveillance
Nombre de messages : 906 Age : 44 Localisation : BOURGOGNE Date d'inscription : 26/07/2006
reconstitution régiment: 8eme Hussard grade: hussard
| Sujet: Re: si nous chantions Lun 9 Oct - 8:06 | |
| Et Fanchon a été repris comme referain par les marie louise en 1814 ! Donc certes c'est pas une chanson paillarde ( il y a rien de paillards dedans en plus ) Mais une chanson populaire! et cela m'étonne pas du tout que Lasalle en est le créateur vu le bouillant cavalier qu'il est! | |
| | | cavalier Invité
| Sujet: Re: si nous chantions Lun 11 Déc - 8:47 | |
| une chanson toujours tirée de mon petit recueil, qui n'est pas le petit livre rose des bivouacs , mais bien une édition XVIIIe siècle de receuils de chansons. Aujourd'hui, une chanson parlée (comme quoi on rappait déjà en 1790 ) : le postillon. Il est dit que lorsque l'on chante cette chanson, il faut immité les mouvements et le bruit du galop du cheval en frappant du poing droit sur la table. - Citation :
- Hoé, hoé ! allons, Margot, gagne le picotin, & moi la chopine. Pas vrai, mon officier, que j'vous ont baillé là une bonne jument ! dame ! j'voulons qu'vous soyez content. V'n'êtes pas comm'ces p'tits commis & ces abbés : si vous n'nous baillez rien pour boire, au moins vous nous faites des politesses ; aussi j'aimons mieux vous sarvir qu'eux. Hautl'pied...houp ! ... mon officier, v'la ici un chemin d'pavé, bride en main ; sout'nez bien...l'terrain est gras. N'y a si bonne monture qui n'bronche : prenez garde à la votre...Hoé...hoé !
Hier en rentrant de boire bouteille j'eus l'avisement d'aller voir ma belle : bon !
Sarpédié, mon officier, quand on à la tête échauffée, on veut aller voir la fille : coûte que coûte, on veut en tâter ; mais dam' ! s'tell' là que j'ai, c'est du bon bien ; ça vous a des yeux qui perceroient une muraille, des dents blanches comme un cygne, des tetons gros & durs comme une boule, un tempérament d'une amiquié qui n'finit point ; & c'n'est pas de ces demoisell' qui vous baillont...
la farira dondaine, gai. la farira dondé.
Hoé ! hardi officier : sentez vous com'ça vous coule entre les jambes, & le plaisir qu'on a d'avoir une monture qui a le mouvement doux & qui ne bronche pas ? J's'rons bientôt arrivés. Si J'allons toujours ce train là. Hoé ! Hoé !
j'eux l'avisement d'aller voir ma belle que j'allois gaîment chez cette donzelle à suivre |
| | | cavalier Invité
| Sujet: Re: si nous chantions Mer 28 Mar - 0:08 | |
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| | | Armance crâne
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: Re: si nous chantions Mer 28 Mar - 2:16 | |
| Votre chanson poissarde elle est issue d'un recueil de chansons de Vadé ? ou c'est un ouvrage abordant la chanson galante dans son ensemble ? ou ? | |
| | | Armance crâne
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: Re: si nous chantions Ven 30 Mar - 3:12 | |
| Alors ? Vadé retro satanas ou pas ? Ou faut-il déposer ici une chanson + ou - poi-ll-hard pour vous faire lâcher votre source ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | |
| | | cavalier Invité
| Sujet: Re: si nous chantions Ven 30 Mar - 4:38 | |
| quelle impetience Armance, je plaint vos amants en fait je parle de ce petit opuscule dès le début du post. C'est un ouvrage in°8 mais je n'ai pas les premières pages donc pas de couvertures. Il semble que ce soit makgré tout un ouvrage de chansons plutôt légère. |
| | | Armance crâne
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: Re: si nous chantions Ven 30 Mar - 6:20 | |
| Vous vouliez écrire "impatience" ou "impertinence" ? parce que si moi je vous semble impatiente dans le genre impertinent de votre côté vous y allez fort sur ce coup-là Cavalier. J'avais pas fait le raccord avec vos premiers postages vu que dans ce dernier apparaît "chansons poissardes" dans le scan que vous avez déposé ici-même, ce qui dans mes souvenirs n'était pas le cas précédemment. D'où ce qui m'a fait réagir. Or, je ne sais pas si vous le savez mais le genre "poissard" est un terme pour désigner les chansons qui font parler le peuple dans son véritable langage et vocabulaire. C'est quelque chose qui pris naissance autour des années 1740. Vadé (1720-1757), Jean-Joseph de son petit nom, s'empara de l'idée, la mit à exécution avec il faut le dire un certain brio et une certaine insolence dans des poèmes qui coururent la ville et appelés "bouquets poissards", petites histoiriettes utilisant le parler populaire des petites gens de Paris, marchandes de La Halle, pêcheurs du fleuve ou racoleurs pour l'armée du roi. Il les chantait lui même, avec accent et des manières mimées, le tout avec la plus grande facétie. C'est ainsi le genre poissard lui demeura accolé. Ca c'est pour la petite histoire de la chanson où on retrouve parfois la grande. Sinon, avec le titre des chapitres , on va peut-être finir par retrouver de quel livre il s'agit... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | |
| | | L'Aly Diable vert
Nombre de messages : 235 Localisation : Quelque part dans l'histoire ... Date d'inscription : 29/09/2006
reconstitution régiment: ASCE grade: civile
| Sujet: Re: si nous chantions Ven 30 Mar - 6:35 | |
| Une que je trouve superbe également qui est aussi la petite préférée du Chat Braqué pour ceux qui le connaisse : Réveillez vous Picards Cette chanson bourguignone remonte au Moyen-Age, à l'époque à laquelle le Duché de Bougogne était à son apogée. Charles le Téméraire, Duc de Bourgogne, était à sa tête et possédait la Picardie, l'Artois, la Bourgogne et la Franche-Comté. Ses relations haineuses avec Louis XI, roi de France, menèrent à de nombreux conflits entre les deux souverains. Après la mort de Charles le Téméraire devant le siège de Nancy en 1477, ses provinces passèrent sous le contrôle de l'Archiduc Maximilien d'Autriche, qui avait épousé la fille du Duc. A en croire ce chant, ils acceptèrent leur nouveau souverain avec facilité. 1. Réveillez-vous Picards, Picards et Bourguignons. Apprenez la manière d'avoir de bons bâtons, Car voici le printemps et aussi la saison Pour aller à la guerre donner des horions. 2. Tel parle de la guerre mais ne sait pas que c'est: Je vous jure mon âme que c'est un piteux faict Et que maint homme d'armes et gentil compagnon Y ont perdu la vie, et robe et chaperon. 3. Où est ce duc d'Autriche? Il est en Pays-Bas Il est en Basse Flandre avec ses Picards Qui nuit et jour le prient qu'il les veuille mener En la Haute Bourgogne pour la lui contester. 4. Quand serons en Bourgogne, et en Franche Comté, ce sera qui-qu'en-grogne le temps de festoyer bout'ront le roy de France, dehors de ces costeaux et mettrons dans nos panses le vin de leurs tonneaux 5. Adieu, adieu, Salins, Salins et Besançon Et la ville de Beaulne, là où les bons vins sont Les Picards les ont bus, les flamants les paieront Quatre pastars la pinte ou bien battus seront. 6. Nous lansquenets et reîtres et soudards si marchons Sans finir de connaître où nous arriverons, Aidons Dame Fortune et destin que suivons A prêter longue vie aux soldats Bourguignons. 7. Quand mourrons de malheur la hacquebutte au poing Que Duc nostre Seigneur digne tombeau nous doint Et que dedans la terre où tous nous en irons Fasse le repos guerre aux braves bourgignons 8. Et quand viendra le temps où trompes sonneront Au dernier Alahau, quand nos tambours battront nous lèveront bannières aux ducque bourgignon Pour aller à la guerre donner des horions. En tant que Bourguignonne, je ne peux résister L'Aly | |
| | | L'Aly Diable vert
Nombre de messages : 235 Localisation : Quelque part dans l'histoire ... Date d'inscription : 29/09/2006
reconstitution régiment: ASCE grade: civile
| Sujet: Re: si nous chantions Ven 30 Mar - 6:39 | |
| D'ailleurs la plus belle, la plus vraie, la meilleure :
La Bourgogne
Cette ancienne chanson des vignerons bourguignons est une ode à leur région et à ses richesses vinicoles innombrables. On l'entend dans la Bourgogne dès 1712 et son timbre serait celui du Petit vin d'Argenteuil.
1. Au sein d'une vigne, j'ai reçu le jour. Ma mère était digne de tout mon amour. Depuis ma naissance, elle m'a nourri, En reconnaissance, mon coeur la chérit.
Refain : Joyeux enfant de la Bourgogne, Je n'ai jamais eu de guignon. Quand je vois rougir ma trogne, Je suis fier d'être bourguignon. Et je suis fier (ter) d'être bourguignon.
2. Toujours la bouteille à côté de moi Buvant sous la treille, plus heureux qu'un roi Jamais ne m'embrouille car chaque matin, Je me débarbouille dans un verre de vin.
refrain
3. Madère et Champagne approchez un peu! Et vous vins d'Espagne, malgré tous vos feux Amis de l'ivrogne, réclamez vos droits Devant le Bourgogne, saluez trois fois !
refrain
4. Puisque tout succombe, un jour je mourrai. Jusque dans la tombe toujours je boirai. Je veux qu'en la cave où sera mon corps, On y mette un verre rempli jusqu'au bord.
refrain
L'Aly | |
| | | Le Comte de St.Mart Exilé
Nombre de messages : 470 Date d'inscription : 20/03/2007
reconstitution régiment: grade:
| Sujet: Re: si nous chantions Ven 30 Mar - 8:16 | |
| Ah!!! Bourguignonne Parfait. VIVE NOT BON DUC! Ici en Belgique partie des anciens Pays-Bas nous avons de bon souvenir de nos bons Ducs de Bourgognes, et surtout de notre bon Duc Charles le Téméraire qui si il avait réussit à avoir le fin mot de l'histoire avec l'universelle aragne "Louis XI" se fourbe de Roi qui ne s'est jamais comporté en chevalier et noble sire mais plutot en fourbe et menteur. Nous en savons quelques chose nous famille Dinantaise, de sa fourberie, car nous contant d'avoir monté les Dinantais contre le Duc de Bourgogne et son Fils le Charolais (Charles le Téméraire) en 1465 et 1466. Ce fourbe de Louis a laissé les Dinantais à leurs tristes sort. Non content d'avoir par ses espions et agents à sa solde monté le peuple de Dinant contre sa Bourgeoisie, qui n'a rien su faire pour calmer la clameur populaire et c'est attiré les foudres légitimes du Duc de Bourgogne et du Téméraire en insultant l'épouse du Duc sous les murs de Bouvignes la ville rivale de Dinant sur la rive opposée de la Meuse. Chez nous nous en savons quelque chose, car ma famille était une des deux plus puissante de la ville de Dinant et y a tout perdu sauf la vie, étaient viscomte d'Anseremme(Laurent d'Auxbrebis) terre du comté de Namur et donc sous la juridction des Ducs de Bourgognes. Ils étaient Dinantais fière de l'être mais du parti du Duc et contre les menées criminelles de "l'universelle aragne" D'autres bourgeois comme les Carpentiers ont payé le prix de leurs têtes pour s'être opposé aux cris des mutins. Ils ont pu quitter Dinant avant le sac avec une autre famille alliée à la nôtre "les de Huy" Voir le texte ci- dessous qui relate l'entrée du Duc de Bourgogne de Dinant lors de sa rédition. Il est aussi à noter qu'un membre de ma famille était en 1477 à Nancy et fut tué au coté de son Duc lors des derniers combats. Extrait de la chronique de Jean Sire de Haynin. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Charles prit ses quartiers dans un hôtel appartenant à un des deux hommes les plus riche de Dinant : Laurent Auxbrebis. Quant à Henri de Huy, l'autre bourgeois fortuné, il fut donné ainsi que son fils au seigneur de Fienne. Le comte de Saint-Pol reçut tout le quartier Saint-Médard. Dès l'annonce de la prise de la ville, des marchands venant des pays Bourguignons affluèrent dans l'espoir d'acheter tout ce qui pouvait l'être. De mémoire, on ne vit jamais autant de bateaux remplis d'objets faire la navette de Dinant à Namur (12). Il régnait dans la cité une telle agitation, des gens entraient et sortaient de jour comme de nuit et emportaient tout ce qui pouvait l'être. Vinrent ensuite des moments terribles : les heures de vengeance et de railleries de leur anciens ennemis bouvignois, « ...et sanbloit a voir et a oir ung petit enfer, et parespesial les femmes de Bouvines y vindrete toutes les eunes apres les autres u apeupres, les quelles estoite mervilleusement lies et joieuses, et sornoite et moqoite a poisance les hommes et les femmes de Dinant...». Le jeudi 28 août, le comte de Charolais commanda à toutes les femmes de quitter la ville avant le coucher du soleil, ce qu'elles firent avec beaucoup de tristesse et de pleurs car elles abandonnaient au châtiment du vieux duc leurs maris, pères, fils ou amis. Tous les hommes qui furent trouvés dans la ville furent retenus prisonniers dans l'attente de leur jugement. Jean de Haynin fait remarquer qu'un grand nombre d'enfants furent abandonnés par leurs mères car celles-ci, ne sachant pas où aller, n'avaient plus la possibilité de les nourrir ni de les élever car dans ce drame, elles avaient tout perdu. Philippe de Mastain qui avait reçu tous les biens d'un gorelier demeurant dans le quartier de Saint-Médard, se vit remettre par la femme de celui-ci, sa fillette de deux ou trois ans, qu'il promit d'élever et de nourrir. Le vendredi 29 août, vers minuit, le feu prit dans une maison proche de l'église Notre-Dame mais personne ne put déterminer si ce fut par accident ou de manière intentionnelle, néanmoins, la volonté de vouloir brûler la ville était dans les esprits. L'incendie n'eut guère de difficultés à s'étendre, les maisons très anciennes, blotties les unes contre les autres étaient construites en bois mais par dessus tout on ne fit pas grand chose pour arrêter le feu... La menace du feu accéléra le pillage qui était loin d'être terminé. Charles le Téméraire voulut protéger la collégiale gravement menacée, malheureusement la toiture était déjà la proie des flammes. Il parvint à sauver le reliquaire de Saint-Perpète et divers objets de culte qu'on remit au chapitre de l'église Saint-Lambert à Bouvignes. Il ordonna aussi qu'on récupère calices, ciboires, reliques et autres objets religieux ainsi que les cloches de toutes les églises de la ville, ces joyaux d'orfèvrerie furent dispersés dans les états Bourguignons. Le feu faisait rage, aidé par un temps sec et chaud, il se transmit à presque toute la ville. Des dinantais soustraits à l'autorité du duc se réfugièrent dans les charpentes de l'église Notre-Dame mais quand celles-ci s'enflammèrent à leur tour, ils furent contraints de sauter dans le brasier « On peut bien penser et savoir que cheus laendroit morurte a mout grant paine et a grant dolleur et peuste mieux amer et seuste este mieux conseillie deus estre rendus, car peut estre quil neuste eut garde de mort et quil fuiste escape come pluseurs autres firte ou quil euste eus mieux tans et espasse davoir pense a leur consience et estre confesse et quil fuiste mort daucune autre mort plus douche et plus hastive ». Le chroniqueur rapporte un fait qui témoigne de l'audace du peuple dinantais de cette époque ; lorsque la femme de Laurent Auxbrebis fut sommée elle aussi de quitter la ville, Charles le Téméraire, dans sa clémence, autorisa qu'elle emporte ce qu'elle désirait. Elle prit deux ou trois hommes proches de sa famille et de manière inattendue, se dirigea vers un mur dans le fond de la cour de son hôtel dans lequel elle décela quelques pierres afin de récupérer des petits sacs remplis d'or et des bagues précieuses. | |
| | | gendarme hubert hussard gentilhomme
Nombre de messages : 546 Age : 59 Localisation : pays voironnais Date d'inscription : 13/12/2006
reconstitution régiment: 13ème légion de gendarmerie impériale grade: gendarme
| Sujet: Re: si nous chantions Ven 30 Mar - 10:02 | |
| J'ai la musique sur un CD, mais je ne sais pas comment la mettre sur le forum. | |
| | | Armance crâne
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 03/09/2006
| Sujet: Re: si nous chantions Sam 31 Mar - 2:10 | |
| Pour le dépôt de musique, voici ce que j'ai trouvé de plus simple et rapide en matière d'hébergeur (pas d'incription à faire), vous suivez les instructions c'est identique à un hébergeur d'images : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Il suffit d'avoir le fichier sur son disque dur et à cause de la taille de l'avoir auparavant importé en fichier Mp3, c'est mieux. Si vous rencontrez malgré tout des difficultés, vous pouvez toujours me faire passer votre fichier, et je veux bien m'en charger. @micalement. | |
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