gardes d'honneur gros talons

Que peut on penser de l'assertion suivante, à savoir que si le ministère de la guerre avait mis la main sur suffisamment de chevaux de haute stature, les gardes d'honneur n'auraient pas portés la tenue à la hussarde qu'on leur connait, mais une tenue de cavalerie lourde.

c'est ce qui était prévu au début, dès 1812, de faire des gardes du corps, habillé en "cuirassier" et montés comme tels.

je sais d'ou le sens de mon interrogation !

c'est un décret du 30 décembre 1812 qui organise sur le papier un corps de garde du corps, cuirassés.

D'autant qu'en demandant aux gars de venir équipés, un uniforme cavalerie lourde aurait été prohibitif et le recrutement extrêment faible.

je suis pas sûr qu'une partie de l'équipement était pas payé par l'Etat.

On peut effectivement penser que si l'habit, la culotte et les bottes pouvaient aisément être confectionnés par des tailleurs de province, la confection du casque et de la cuirasse devait être centralisée.
A ce propos. Sait-on si les cuirassiers pour les casques et cuirasses ou les dragons pour les casques avaient pu faire faire ou refaire de telles pièces à l'étranger ou bien devait-il se faire "livrer" de France ?
(Le 12ème chasseurs par exemple a fait faire ses premiers colbacks d'officiers à Koenigsberg en 1808)

Les gardes d'honneur du royaume d'Italie sont passés grosso modo en tenue de dragons bottes fortes avec casques genre carabiniers à chenille, et on l'air de porter le sabre de dragon.

Arrivé en 1813, des cinq compagnies de 293 chacune, on passe à une compagnie de 151 soldats. Mais ils restent en tenues de la ligne, et ne passent pas en tenue à la hussarde.

Par contre les chevaux sont passés à la casserole pendant la retraite

c'est un décret du 30 décembre 1812 qui organise sur le papier un corps de garde du corps, cuirassés.

Est ce que ce décrêt qui n'a jamais été appliqué, ne reprenait pas dans ces projets d'application le même principe que ceux du roi de Wespalie, Jèrôme Bonaparte pour le siter, et choisissait une tenue de cavalier semi cuirasser, et coiffée comme les gardes Italiens, avec un casque à chenille?

D'après ce que j'ai compris Bonaparte, prévoyait l'organisation d'un corps de "garde du Corps" avec en dotation un habit à la française vert, tricorne ( ca franchement bof), et demi cuirasse !(projet Duroc) d'autres projet son resté dans les cartons,et ce sont au final les guides de l'armée d'Italie,futur chasseurs à cheval de la garde qui auront cette fonction de protection rapprochée.
Au final la création des Gardes D'honneur peut être considéré comme une résurgeance, de cette volonté affiché de Napoléon d'avoir un corps particulier composé d'un recrutement que tout le monde connait.
y a t'il dans ce choix de création des Gardes d'honneur, la possibilité d'avoir comme au début de l'empire des régiments offrant une pépinière de cadres de cavalerie rapidement formé?
La pénurie dans ce domaine étant flagrante après la saignée de 1812.

Citation :

Y a t'il dans ce choix de création des Gardes d'honneur, la possibilité d'avoir comme au début de l'empire des régiments offrant une pépinière de cadres de cavalerie rapidement formé?

j'ai trouvé une réponse à votre question dans un document. Pour celà merci de consulter le sujet:

BONAPARTISTES OU ROYALISTES LES GARDES?

A priori la constitution de la dite garde avait pour première volonté de soudé l'élite des nations autour du régime branlebalant depuis la retraite de russie.

La création des Gardes d'honneur fait parti du système mis au point avec les vélites, pour fournir des sous-officiers, avec les Gendarmes d'ordonnance pour servir de gardes du corps. Oui, les gardes d'honneur sont une école sur le terrain de futurs officiers.

Pour ce qui est des gardes du corps de 1812 - 1813, c'est l'habit vert, comme le décrit Fleury qui est retenue n 1813. L'idée a été de les cuirasser est posée dès 1812.
Tout cela est expliqué dans le bouquin a paraîre chez Teissèdre
En tout cas l'emploi du vert est très important, car il est le symbole de la maison de l'Empereur et vêtir les gendrames d'ordonnance , les gardes du corps et les gardes d'honneur de vert n'est pas innocent.


POur les cuirasses, il me semble que des modèles ont été fabriqué en Italie et en Allemagne.

Pour les cuirasses, je confirme la chose, et même en Espagne quelques exemplaires!

Il faut cependant rapeler que la cuirasse faisait partie de l'armement, au même titre que la carabine, le pistolet, et le sabre, ce qui exposaint le cavalier à de grave sanctions en cas de perte: Le casque par contre faisait partie de l'habillement.

Une cuirasse défoncé ou percée était plutôt restaurée, une curasse perdue était plutôt remplacée par celle d'un copain rester sur le champ de bataille. En principeil y avait peu de fabrication locale, la jeune recrue arrivant avec son paquetage.

Je serais quant à moi un peu moins catégorique que vous.
Le choix de l'Empereur était plus dirigé vers une utilisation de la jeunesse dorée de l'époque pour tenter de s'y rallier leur famille (ancienne noblesse) !!!
Le besoin d'officier soit, mais cela est secondaire, car peu de ces gens étaient potentiellement de bons officiers (il était considéré comme moins dangereux d'être officier que de partir comme simple soldat par ces familles.........) alors a choisir !!!
C'est en fait ce qui s'était passé pour les vélites, effectivement......

Voici le projet de Duroc tiré de l'ouvrage de Bucquoy :

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Stéphane

Réalisé par le neveu avec les cents gardes !

Citation :

peu de ces gens étaient potentiellement de bons officiers

Effectivement les études sur les conditions de recrutement de ces jeunes gens et la mauvaise volonté manifeste qu'ils ont montré pour la chose militaire ne laisse pas augurer d'un entrain particulier pour acquérir les savoirs de l'officier. Il fallait tout de même qu'ils ingurgitent une sacré somme d'instruction pour devenir compétent sans compter l'énergie à déployer pour l'étude.

et le manque de temps pour apprendre ! autant un pousse caillou en peu de temps on arrivait à en faire un bon fantassin autant un cavalier ça s'improvise pas en quelques jours !
sans parler des montures surtout en 1813 tout devait etre bon à prendre comme chevaux!