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Histoire et reconstitution historique 1789-1815
 
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 la duchesse d'Abrantès

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cavalier
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MessageSujet: la duchesse d'Abrantès   la duchesse d'Abrantès EmptyDim 3 Juin - 2:27

Laure Junot, duchesse d’Abrantès, est née le 6 novembre 1784 à Montpellier et morte le 7 juin 1838 à Paris.
Elle est la fille de M. de Permon, ancien administrateur en Corse, et de mademoiselle Panoria Comnène, sœur de Démétrius Comnène, descendant des empereurs byzantins.
Corse et familière de la famille Bonaparte, elle a connu Napoléon à toutes les étapes de sa vie. Sa famille s'installe à Paris après le 9 thermidor an II. Elle avait reçu une éducation soignée. Bonne musicienne qui dansait à merveille, elle parlait plusieurs langues. Mais coquette au superlatif, elle était sans contredit l'une des plus belles femmes de la cour impériale.
Son premier salon, le plus modeste et lieu de rendez-vous des Corses de Paris, aura lieu, rue des Filles-Saint-Thomas, à l'hôtel parisien de la Tranquillité. Parmi les visiteurs, Napoléon Bonaparte, futur empereur des Français. Elle épousera ensuite le général Junot qui sera fait un peu plus tard duc d'Abrantès.
Elle fait montre, durant la mission diplomatique de son mari à Lisbonne, d’une telle prodigalité que celui-ci se retrouve à son retour à Paris en 1806 surchargé de dettes que ses propres intrigues ne font rien pour arranger. Elle le rejoint à nouveau à Lisbonne après son entrée victorieuse dans cette ville fin 1807, mais même les libéralités et le butin acquis à Lisbonne ne satisfont pas ses exigences. Elle accompagnera Junot durant une partie de la guerre d’Espagne.
Elle connut un semblant d'exil à la suite de ses liaisons tumultueuses avec l'ambasseur autrichien Clément von Metternich et le jeune comte Edgar de Balincourt. La réconciliation avec Napoléon ne tarda pas.
À l'hôtel d'Abrantès, avec la bénédiction impériale, les réceptions étaient brillantes, la table raffinée, la cuisine soignée. C'était un défilé de beaux de militaires, d'étrangers de marque, même de poètes comme Écouchard Lebrun et Jean Nicolas Bouilly. À chaque quinzaine, dîner de quatre-vingts couverts pour les maréchaux, les généraux, les colonels.
Ce deuxième salon attirait Hugues Bernard Maret, duc de Bassano; le comte Antoine de Lavalette, le poète Népomucène Lemercier, le préfet de Paris Nicolas Frochot, le général Jean-Gabriel Thiébault, l'archéologue Aubin Louis Mullin de Grandmaison, le naturaliste Étienne Geoffroi-Saint-Hilaire, le médecin de prédilection de Napoléon, Jean-Nicolas Corvisart; le médecin René Nicolas, baron Degenettes; les artistes François, baron Gérard; Louis Girodet Trioron et Augustin Pajou; le cardinal Jean-Sifrein Maury, le général Louis de Narbonne, Casimir, comte de Montrond et l'escadron de beautés : Fortunée Hamelin, Laure de Bonneuil Régnaud de Saint-Jean-d'Angély, Marie Antoinette Adèle Papin, comtesse Duchatel, de la maison de l'impératrice Joséphine; la baronne Lallemand et Mme de Lucay.
L’aggravation des troubles mentaux de Junot le menace ensuite de ruine, ce qui explique peut-être pourquoi elle a trempé dans les intrigues visant à restaurer les Bourbons au trône en 1814. Elle ne se ralliera pas à Napoléon pendant les Cent jours.
Le dernier salon eut lieu après le suicide de Junot devenu dément et la chute de l'Empire. En plus des vieux habitués accourait une nouvelle génération dont le comte Jules de Castellane, le dessinateur Sulpice Guillaume Chevalier, dit Paul Gavarni; Honoré de Balsac qui devint son amant; Victor Hugo et sa femme Adèle Foucher; Astolphe Louis Léonor, marquis de Custine; René de Chateaubriand, Juliette Récamier, Alfred de Musset, Alexandre Dumas père, Jules Janin, les journalistes Delrieu, Fontenay et Alphonse Karr; Mélanie Waldor, Virginie Ancelot et Delphine Gay.
Après 1815, elle passe la majeure partie de son temps à Rome, dans le monde artistique qu’elle anime par la vivacité de sa conversation. Spirituels mais quelque peu vindicatifs, les Mémoires historiques sur Napoléon Ier, la Révolution, le Directoire, l’Empire et la Restauration qu’elle a publiés à Paris en (1831-35), feront l’objet de nombreuses rééditions.

Les plus mémorables de ses autres ouvrages sont ses Histoires contemporaines (2 tomes, 1835) ; Scènes de la vie espagnole (2 tomes, 1836) ; Histoire des salons de Paris (6 tomes, 1837-1838) ; Souvenirs d’une ambassade et d’un séjour en Espagne et en Portugal, de 1808 & 1811 (2 tomes, 1837).

Une femme attirante non ?
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